Avant de passer la frontière, il faut se préoccuper du visa. Nous avons décidé de le faire à l’ambassade du Cambodge de Vientiane. L’idée était d’économiser 10$ et d’être tranquille pour traverser la frontière. On vous explique tout.
Faire son visa du Cambodge à Vientiane
Pour arriver à l’ambassade depuis le centre ville vous pouvez prendre le bus n˚14 qui vous coûtera 6000 kips par personne ou y aller à pieds comme nous soit environ 8 km aller retour. Ce qui est bien c’est que si vous faites votre demande de visa le matin, vous pouvez le récupérer le jour même (idéal pour aller visiter le Buddha park ;-)), vous ne perdez donc pas trop de temps.
Pour faire sa demande de visa il faut :
- 2 formulaires à remplir que vous trouverez sur place
- 2 photos d’identité
- 30 dollars (alors qu’on vous demandera 35$ à la frontière)
- Votre passeport.
L’ambassade est ouverte du lundi au vendredi de 8h00 à 17h00. Pour le dépôt du dossier, il faut y aller au matin de 8h à 11h et vous pourrez récupérer votre passeport le jour même à partir de 16h. Voilà c’est aussi simple que ça !
Le passage de frontière Laos – Cambodge
Avant de partir vers le Cambodge, nous étions aux 4000 îles à Don Khone.
Rejoindre la frontière
Au départ de Don Khone, nous avons pris un long boat pour 20 000 kips par personne afin de rejoindre la ville de Nakassang. De là, il était hors de question de prendre un bus qui coûte environ 12$ par personne pour faire les 20 km qui nous séparent de la frontière cambodgienne. Nous avons demandé à un gars sur son tuktuk s’il pouvait aller jusqu’à la frontière. Le gars nous a dit d’avancer plus loin, parce qu’il ne voulait pas nous parler en plein centre. On a compris puisque en fait c’est interdit pour les tuktuk d’emmener des touristes jusqu’à la frontière. Nous l’avons donc rejoint un peu plus loin et avec un couple d’argentin nous avons négocié pour qu’il nous emmène à 1 km de la frontière. Nous avons payé 45 000 kips par personne (ce qui n’est rien par rapport au bus !).
Au revoir le Laos
Le poste de frontière du côté Laos ressemble plus à un énorme péage qu’autre chose. Les bureaux sont sur les côtés et on a l’impression qu’on pourrait passer comme on veut. Le monsieur qui joue sur son téléphone, nous demande 2$ chacun pour faire le tampon de sortie. Etant donné qu’on n’a pas vraiment le temps, puisqu’un bus nous attend de l’autre côté de la frontière, on paye en lui disant qu’on sait que normalement c’est gratuit (oui je sais ça ne sert à rien si on paye quand même mais bon…). A cela il s’est contenté de répondre « C’est comme ça depuis longtemps, tout le monde paye ».
Bonjour le Cambodge
Le no man’s land n’est pas très long et quelques dizaines de mètres plus loin nous voilà devant la barrière du Cambodge. Un autre monsieur tente de nous interpeller sous son chapiteau pour prendre notre température mais comme on sait que ce n’est que du pipo et que ce n’est nullement une obligation, nous refusons poliment et il nous laisse tranquilles (en fait on aurait dû essayer parce que Anne étant malade, je ne sais pas ce qu’ils auraient pu nous sortir !).
Le poste de frontière Cambodgien… c’est juste une cabane en bois. On ne voit même pas les gars derrière, ils sont bien cachés ! On rempli sagement nos petits formulaires d’entrée, le monsieur nous tamponne nos visas et avant de nous les rendre nous redemande 2$ par personne. Martin se contente de dire que normalement c’est gratuit, de là le gars nous dit okay et nous balance littéralement les passeports en pleine figure. Bienvenue au Cambodge !
Rejoindre Siem Reap
Nous avions réservé par internet notre transport pour Siem Reap avec la compagnie AVT. On nous en a dit beaucoup de bien et c’était la solution la moins chère qu’on ait trouvé alors on a voulu tester nous aussi. Nous avons payé 20$ par personne pour une journée de transport en mini van. La promesse d’un mini van avec wifi n’était pas remplie et celle d’un mini van avec climatisation à moitié mais le trajet aurait pu être bien pire en bus. Nous sommes arrivés au coeur de Siem Reap vers 18h30 et de là un tuktuk gratuit nous a déposé devant notre guest-house, le pied !